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Pour un festival durable

Après 30 années de Printemps de septembre, Le Nouveau Printemps repense sa forme et ses enjeux. Parce qu’en trois décennies, le contexte artistique, social et philosophique a profondément changé, que les enjeux climatiques et environnementaux ne peuvent plus être ignorés, le festival entame sa transition écologique.

C’est dans une démarche participative faite d’échanges réguliers et de réflexion autour de nos usages quotidiens et de notre activité en tant que festival que nous nous sommes interrogées sur les moyens de conjuguer l’éphémère, propre à la forme du festival, et le durable.

Les objectifs posés par l’équipe visent à repenser notre fonctionnement, à limiter nos impacts négatifs mais aussi à renforcer nos impacts positifs sur la société, en vue de contribuer au maintien des conditions d’habitabilité sur terre.

— Nos engagements

Pour les scénographies et les productions d’œuvres, nous nous engageons à rechercher les matériaux les moins polluants et toxiques pour l’homme et la planète et à opter de préférence pour le réemploi de matériaux.

La communication, l'alimentation ou encore la mobilité sont constamment questionnées au regard de leur impact environnemental.

Nous nous engageons à imaginer une communication accessible et à réduire notre empreinte sur tous les postes (impression, numérique, diffusion).

Nous réduisons drastiquement la part de l’aérien pour les voyages des artistes, journalistes et invité·e·s. Nous avons également rejoint le projet Festivals en Mouvement qui vise à réduire les GES des festivals.

Nous favorisons l'utilisation de produits locaux à faible impact et les repas végétariens. Nous n'utilisons plus de vaisselle jetable.

 

— Comparatif 2021 -> 2023

Transports

  • La proportion des trajets en train a augmenté de 14% par rapport à 2021, le transport ferroviaire représente 66% des trajets réalisés en 2023 ;

  • L’impact carbone des déplacements (artistes, équipes, presse) en lien avec l’édition 2023 a baissé de près de 34% par rapport à 2021 ;

  • Aucune oeuvre n’a été transportée en avion, le transport des oeuvres s’est fait à 90% en voiture, les 10% restants par voie ferroviaire.

Alimentation

  • Plus de 50% des repas proposés étaient végétariens - seuls 2% des repas proposés de la viande rouge -.

  • Les portions emballées individuellement ont été abandonnées, les repas étaient proposés dans des bacs gastronormes et servis à l’assiette (vaisselle lavable mise à disposition par le restaurateur).

 

Scénographie 

Une partie de la scénographie des expositions proposées aux Abattoirs dans le cadre du festival a été réalisée grâce à des matériaux issus du réemploi de chantier ou de scénographies d’exposition passées.

Production des oeuvres

  • Le Carrelet a été construit à l’aide de 50% de matériaux issus du réemploi. Si le projet avait été construit avec des matériaux neufs son impact aurait atteint 1 730 kg CO2éq. contre 287 kgCO2éq. 
    Soit 1443kg CO2 éq. économisés.

 

  • Le Moulin à Nef a quant à lui été réalisé avec 97% de matérieux issus du réemploi. Si le projet avait été construit avec des matériaux neufs sont impact aurait atteint 264 kg CO2éq. contre -1250 kgCO2 éq. Soit 1514kg CO2 éq. économisés

Le Carrelet de la Garonne

 

Éléments de l'installation de Camille Grosperrin et Julien Desailly

Le Moulin à Nef - matali crasset

— Nos partenaires

Nous remercions tous les partenaires qui nous accompagnent dans cette démarche :

Festivals en mouvement, 3.14 Conception, ArtStocK, Elemen’terre, Les Augures, metamo, l’Atelier Missègle, le programme Life Waste2Build – Toulouse Métropole, Rose Primaire

Et le Lycée Général et Technologique Joséphine Baker, le Lycée Général et Technologique des Arènes, le Lycée des métiers du bâtiment Urbain Vitry et le Lycée des métiers d’art, du bois et de l’ameublement à Revel et l'UIMM - Occitanie Beauzelle