matali crasset invite l’artiste Pierre La Police à explorer les relations multiples que les hommes entretiennent avec leur environnement naturel. Il y répond avec humour en proposant une série de dessins inédits présentés sur des drapeaux fixés à de grands mâts. Signal visible dans la ville, cette proposition étonnante où l’homme et la nature se confondent sur un registre absurde, souligne avec tendresse et ironie le malaise de la vie contemporaine.
Immédiatement après que matali m’ait expliqué la thématique et les modalités de l’invitation, je suis rentrée à mon atelier et j’ai commencé à crayonner cette série d’images pendant que le fer était encore chaud. D’emblée, mon idée était de présenter des images assez colorées, lisibles au premier coup d'oeil et tissant des liens entre les différents sens prêtés à la notion de culture. Lorsque je combine des textes et des dessins, c’est pour introduire des dérèglements dans les énoncés ou dans l’appareil narratif de manière à faire vaciller l'édifice du sens et déplacer les limites des cadres habituels. Dans ce cas précis, il s’agit de drapeaux et j’ai privilégié l’aspect emblématique du dessin sans avoir recours au texte. Pierre La Police
Avec le soutien de Doublet
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Puisant dans l’histoire de la Garonne, matali crasset imagine deux micro-architectures destinées à accueillir des rencontres et des ateliers : Le Carrelet, présentée dans le jardin du Château d’Eau, et Le Moulin à Nef. Une invitation à se retrouver, à réfléchir, collectivement et joyeusement, à nos relations aux fleuves qui traversent nos villes et plus largement à nos modalités de collaboration avec le vivant.
Aujourd’hui oubliés, ces moulins flottants ont pourtant constitué durant sept siècles les établissements industriels les plus célèbres de Toulouse. Au XIIe siècle, soixante moulins à nef flottaient sur la Garonne, ils garantissaient une source d’énergie quel que soit le niveau de fleuve.
Le Moulin à Nef sera présenté dans le Jardin Raymond VI tout au long de l’été, avant d’être pérennisé dans l’espace public, en collaboration avec la Mairie de Toulouse.
Mécène : Les Amis du Nouveau Printemps - Toulouse
Réalisé avec le concours des élèves du Diplôme de Technicien des Métiers du Spectacle du Lycée Urbain Vitry et de l’entreprise 3.14 Conception. Les matériaux sont en partie issus de réemploi dans le cadre du programme européen Life Waste2Build de Toulouse Métropole. Avec le soutien de la Fondation des Artistes
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Samedi 3 Juin 14h00
Ouverts tous les jours : 8h - 21h
Le Jardin Raymond VI est accessibles aux personnes à mobilité réduite.